La Maine

Une rivière aux multiples visages.

La Maine coule en contrebas du Porte-Vue. Née en Vendée, au pied du Mont des Alouettes,

la Grande Maine reçoit la petite Maine à Saint-Georges de Montaigu. Les deux rivières fusionnent alors et forment «la Maine». Elle emprunte ensuite une faille granitique. Entre Remouillé et Maisdon-sur-Sèvre, des dénivelés très importants et une succession de goulets suivis de biefs plus longs lui confèrent un cours sauvage. Elle s’apaise en fin de parcours et rejoint la Sèvre à Saint-Fiacre au lieudit «Le Coin», après avoir parcouru 68 kilomètres,

environ.

Aujourd’hui les riverains et les habitants des grandes métropoles voisines se tournent vers la rivière uniquement pour le plaisir : avec ses rives verdoyantes, elle se prête bien aux activités de pleine nature : randonnée, promenades en canoë, sports nautiques, pêche de loisir…

Autrefois, elle était le support de nombreuses activités :

• des activités économiques : meunerie, industries textiles, tannerie, métallurgie, production d’électricité, extraction de sable, transport de frêt.

• des usages domestiques : gués, collecte d’eau pour tous usages, entretien du linge, bûcheronnage des rives, pêche.

• et des activités de loisirs : tourisme fluvial, baignade, guinguettes et fêtes nautiques, canotage.

Le saviez-vous ?

Avant le plissement hercynien, la Maine se jetait dans le lac de Grand-Lieu…. La Maine, navigable jusqu’à Caffino à partir de 1890, était parcourue de péniches et de bateaux chargés de touristes…

En lecture le document rédigé par "Les Amis de la Sèvre Nantaise et Affluents" sur le développement de La Maine.